Spectacle somptueux qui se dévoile au détour d'un lacet de la marche d'approche.
Hautes de plusieurs centaines de mètres ces "demoiselles coiffées" s'offrent à notre regard.
Délicatement teintées de violine, elles surplombent la vallée.
Monuments éphémères, elles défient les lois de l'équilibre.

Premières pentes, premiers essouflements.
Dominique puise dans ses réserves, Denis la précède de son pas sûr et expérimenté.

Le groupe (minuscules "fourmis" en bas à droite de la photo) chemine laborieusement au pied du géant du secteur.
Le Kang Yatse regarde l'étrange caravane du haut de ses 6 400 mètres.
Nous nous "contenterons" du col du Kongmaru La à 5 467 mètres.
Beau challenge tout de même ! 

Le col est en vue.
Thim et son guide au premier plan, Jean-François et Jean-Kamikaze sont déjà à destination.
Les autres marcheurs sont échelonnés sur la pente abrupte.
Le souffle est court, les jambes lourdes.

Jean-Marc avait promis de déguster sa production de "prune" au sommet du trekk.
chose promise, chose faite.
Dès son arrivée au sommet, il a "dégainé" la bouteille et s'est envoyé une rasade du précieux liquide. 
Au regard de la photo la "prune" ne doit pas être son seul brevage, le contenant isothermique de sa bouteille est sponsorisé
par une marque facilement identifiable !
Pas très Comtois tout ça !

C'est gagné pour l'ensemble du groupe.
Dominique n'est pas la moins contente !
Elle l'exprime avec ses deux "accompagnateurs" Dorjee et Thierry.

Descente enneigée.
Le seul névé du trekk.
La montagne cache toujours des pièges!
La preuve, ce passage vaudra une belle entorse à Josy.

La descente nous réserve de bien belles curiosités géologiques.
Dans un premier temps nous avons cru avoir en face de nous une mini muraille de Chine.
Cette "construction" ne doit rien à l'humain, elle est naturelle.
Nous retrouverons ces "murs" à de nombreuses reprises dans cette vallée.
Etonnant !

Le sentier est plus marqué.
Il chemine à flanc de montagne.
Attention aux faux pas, le vide est impressionnant !

Succession de passages spectaculaires, heureusement le niveau d'eau n'est pas important !

Descente impressionnante.
La caravanne passe d'un coté à l'autre de la vallée.
Les sentiers sont escarpés.
Les chevaux, le pied sur, cheminent avec courage.
Les trekkeurs suivent, prudents et attentifs aux pièges du sentier.

Camping étroit.
Les tentes seront serrées.
Petit à petit le camp prend forme.
Les "horse men" ont déjà dressé leur abri. 
Encore une fois, ils dormiront sous leur toile de parachute.
Courageux et peu frileux nos compagnons !

Etonnement au réveil, personne n'avait remarqué cette belle "demoiselle coifée" à l'aplomb du camp.
Frayeurs rétroactives pour certains, splendeur pour d'autres, la nature Ladakhie réserve de bien belles surprises !

Ultime petit déjeuner sous la tente réfectoire (qui sert également d'abri dortoir pour l'équipe Ladakhie).
Le milk tea, le black tea et le café sont servis par les kitchen boys.

Jean-François, notre trésorier payeur, a collecté les pourboires. Il confie le tout à Dorjee, notre guide.
Il les distribuera en fonction d'une hiérarchie bien établie : dans l'ordre le guide, le cuisinier, les kitchen boys et enfin les horse men.
A titre indicatif :
17% pour le guide - 14% pour le cuisinier - 11% pour chaque kitchen boy - et 8% pour chaque horse man.

Bientôt, chaque trekkeur déposera quelques cadeaux à l'intention des accompagnateurs.
Le guide effectuera un tri en fonction de la valeur des choses et fera autant de tas qu'il y a d'accompagnateurs Ladakhis (à l'exeption des horse men).
Un tirage au sort sera ensuite organisé.
A charge de chacun ensuite de faire le "troc" qui s'impose pour retrouver "chaussure à son pied".

Nous sommes un peu étonnés de l'exclusion des horse men de cette distribution, mais bien sur, nous respectons les us et coutumes locales.

Avant dernier "village" du trekk, Chokhdo est probablement le plus beau de tous.

Tout au long de notre périple, nous avons traversé des villages. 
Ne nous trompons pas, le terme "village" est un peu usurpé pour nos esprits occidentaux.
Il conviendrait probablement mieux de parler de "hameau".
Ces "villages comptent en général de 1 à 5 habitations.

A Chokhdo, les ruelles étroites sont bordées d'empilements de bouses de yacks séchées.
Prêtes à réchauffer les habitations elles attendent les froids intenses de l'hiver.
Ils ne manqueront pas d'arriver.

Les "jullay" saluent notre passage.