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    Le navire des plateaux du Ladakh a pris le large, au départ de Leh, le 26 octobre, pour une course de huit jours. Mois frais mais pas trop, les conditions diurnes sont idéales pour cette virée. Dans une douce lumière d'automne, la caravane des vingt deux chevaux et mules se forme au petit matin. Une fine couche de givre donne un avant-goût glacé des futurs réveils qui attendent les dix-huit randonneurs...


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    C'est à Spituk, à une dizaine de kilomètres au sud ouest de Leh, que le rendez-vous est donné avec l'équipe ladakhie.
    Dorjee, guide depuis près de vingt ans, mènera la troupe, assisté de Andhus, le cuisinier de bord, souriant et discret, de Gombo, Stenzing, Tenzing et Stopden, les « kitchen boys », de Tamdhu, le chef muletier et de ses trois collègues, attentifs et dévoués aux bêtes comme aux hommes.

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    L'impatience grandit. Le voyage peut enfin débuter avec l'énième chapitre d'un livre depuis longtemps commencé pour Blandine et Denis, tous deux baroudeurs de l'Himalaya depuis  plusieurs années. Cette fois-ci, ils ont décidé de faire partager leur passion. Pour le plus grand bonheur de leurs heureux compagnons. 

    Pour Serge et Christiane, c'est un deuxième chapitre qui commence. Pour Michel, Joseph, Sandrine, Jean-François, Jean-Marc, Marie, Thierry, Monica, Brigitte, Jacques, Josy, Jean-François, et Dominique, qui vivent leur premier trek, c'est un tout nouveau livre.
    La première étape, facile, plonge directement les randonneurs dans le vif du sujet.

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    Les regards piqués de curiosité, avides de nouveautés et de grands espaces, vont et viennent de surprise en surprise. Chacun jauge et tente d'apprivoiser son nouvel environnement et ses homonymes humains. Tout respire l'inconnu, voire le mystère dans ce paysage minéral presque dénudé. Au fil des heures, le décor ne cesse de changer. Des montagnes de pierres plates ou parfaitement arrondies jouent les équilibristes sur des « collines » anonymes, dominant la caravane et les regards étonnés par cette variété d'inventions géométriques.


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    « Touch the sky with glory » comme cette citation appliquée au coeur de la montagne désertique des environs de LEH !
    Pour la grande majorité d'entre nous c'est le premier 5000 ! Le ciel à portée de main ! L'émotion au rendez-vous !

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    Deux jours plus tard, après avoir franchi le Ganda La et ses <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="5 004 m">5 004 m</st1:metricconverter>, la caravane plonge vers la vallée de <st1:PersonName ProductID="la Markha. Descente"><st1:PersonName ProductID="la Markha.">la Markha.</st1:PersonName> Descente</st1:PersonName> longue, interminable, marquée par des paysages somptueux et rythmée par les fréquentes traversées à gué de la rivière Rumbak.


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  • Comme une troupe de théâtre bien organisée, la caravane progresse lentement et la lenteur même de ce déplacement devient envoûtante, laissant tout loisir aux randonneurs de mesurer à sa juste valeur la marche du temps. Bercé par le mouvement régulier et métronomique des pas, la progression s'opère dans des paysages plus ouverts, épurés. Prairies d'altitude à l'herbe racornie en ce début d'automne, champs récemment moissonnés se succèdent...Dans lesquels les animaux domestiques quêtent les dernières pousses rabougries.


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  • La beauté de ces vallées quasi désertiques, brûlées par le soleil de la journée, battues par les vents, ne se résume pas à la nudité. Elle est solennelle, c'est un monde à part. La faune et la flore demeurent en vie par des stratégies d'adaptation étonnantes. Malgré l'altitude, les abords des rivières sont parsemés d'une végétation permanente importante : saules, peupliers, « caragana » aux robustes épines... Tout un choix de fourrages qui nourrissent perdrix, bouquetins, ibex, blue ships, bharals ou mouflons.  Le loup et le snow léopard rodent ! gare aux imprudents et aux animaux domestiques égarés ! 


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  • Et qui peuvent aussi servir de bois d'œuvre à de nombreuses utilisations humaines.
    Les moyens de transport se résument souvent aux seuls moyens animaux ou humains c'est bien souvent le rôle féminins.

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  • Le sixième jour, en début d'après-midi, après une rude montée,  la caravane arrive à Hankar. Un minuscule village permanent, surmonté des ruines spectaculaires d'un invraisemblable monastère perché au sommet d'un pic.

    Les sommets quelque soit la difficulté pour y accéder, sont régulièrement utilisés comme lieux de prière et de communion étroite avec les dieux

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    Notre arrivée ne passe pas inaperçue : invitation à boire le thé chez les habitants, découverte d'une astucieuse serre permettant de produire courgettes et épinards à plus de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="4ᅠ000 m">4 000 m</st1:metricconverter> d'altitude, visite des ruines...


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  • Jean-Marc spécialiste es-lessive en altitude

    C'est aussi une demi journée de repos, mise à profit pour une toilette approfondie dans la rivière proche, pourtant largement gelée, et d'un peu de lessive.


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  • Lumière crue


    Un ciel de cobalt, étonnant de pureté, ne déroge pas depuis le début du voyage. Le soleil honore chaque journée, rehaussant d'une chaleur calculée les multiples couleurs des paysages traversés. Le vent se mêle quelquefois à la partie. Il durcit alors les conditions de progression des dix-huit nomades. Vue exceptionnelle sur le Kang Yatse et ses 6 400 m ainsi que sur une kyrielle de sommets « anonymes » de plus de 5 500 m...


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  • La joie simple mais au combien intense d'être parvenu au sommet de l'aventure.


    La migration se poursuit. Après une nuit passée à 4 600 m, une longue étape de 9 heures permet de passer le point culminant de notre périple, le Kongmaru La et ses 5 396 m. Du col,

    C'est étrange comme le corps et l'esprit adoptent rapidement ce rythme  quotidien. Une cadence monotone sans être ennuyeuse. Un rituel immuable au milieu de décors en perpétuel renouvellement, un spectacle continu ! Quelle ivresse ! Aucune contrainte véritable, les joies simples retrouvent leur juste place. Le superflu est banni, oublié. Ne reste que l'essentiel, le nécessaire, le principal. L'Homme et la Nature.


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    Cette nature si belle et si hostile parfois : la coriacité des épines de certains arbustes, le soleil et ses brûlures, le vent et son agacement, le froid et son assèchement, la poussière et son envahissement... Mais face à ces petits déboires, l'enchantement permanent est incomparablement plus puissant. Les nuits noires, pures et profondes, sont criblées d'étoiles et de constellations. Tous ces acteurs nocturnes veillent sur les voyageurs endormis.


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    Et le silence, pénétrant, revitalisant, édifie chacune des soirées autour du réchaud. Un réchaud qui chauffe les plats et réchauffe les cœurs et les corps éprouvés. Un réchaud primordial pour le thé ou l'indispensable chapati, délicieuse galette incontournable du repas ladakhi.


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