• Les tentes sont démontées et pliées.
    Les chevaux en cours d'arnachement.
    Le départ est imminent.

    Dans le petit matin glacé, Blandine et Josy finalisent leur préparation.
    Josy insensible au froid a décidé de garder son corsaire. 


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  • BAS


    Préparatifs pour l'étape.
    Les chevaux sont arnachés.
    Couvertures usagées, bas en bois et sangles constituent l'assise du dispositif de portage.
    Au Ladakh on sait utiliser les matériaux jusqu'au terme de leurs capacités.


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  • Départ matinal pour la petite troupe.
    La première nuit passée sous la tente est encore dans tous les esprits.
    Les muscles sont longs à échauffer.
    Jacques emmène le groupe devant Brigitte, Jean-Kamikaze, Sandrine, Dominique, Jean-François, Blandine et Denis

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  • GEL


    Nous marchons depuis près d'une heure, le soleil n'a pas encore réchauffé le fond de la vallée.
    Le gel décore encore les arbrisseaux.

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  • Première traversée de "rivière".
    Il y en aura bien d'autres, le gel rend le sol glissant et quelques "bains de pieds" involontaires seront comptabilisés.
    Quelques fois nous bénificieront de "ponts", pas toujours très stables.

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  • La faune est bien présente sur notre parcours.
    Les ibex, comme sur cette photo sont nombreux.
    Nous retrouverons tout au long du périple des compagnies entières de bartavelles (perdrix).
    Chaque rencontre avec ces galinacés mettra Michel en émoi.
    Normal, il n'en rencontre pas tant dans ses campagnes de chasses Valdahonnaises. 

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  • La montagne se pare de ses premières couleurs.
    Le sentier serpente désormais parmi les violines.

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  • Près de 4 000 mètres d'altitude, Jean-Kamikaze et Jean-Marc arrivent auprès de cette habitation.
    La cour est délicatement balayée, les bouses séchées empilées avec soin.. manifestement des personnes résident à cette altitude.

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  • La vie humaine est possible en altitude.
    Nous en avons la preuve.

    Nous sommes à près de 4 000 mètres et nous croisons cette Maman affairée à la lessive en compagnie de ses deux enfants.

    Et dire qu'il nous est déconseillé de "monter" nos très jeunes enfants à plus de 1 500 mètres.
    L'être humain a tout de même de sacrées capacités d'adaptation !

    Nous retrouverons cette Maman en compagnie de sa fille le lendemain matin.
    Elle arrivera au campement à l'heure du petit déjeuner (7h00) munie de son carnet à souches.
    Elle viendra percevoir le droit de campement, dû par notre petite troupe.

    Le rituel se renouvellera à chaque "camping".
    Des femmes, venues de nul part se présenteront chaque matin pour encaisser notre écot.  
     

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  • Au bout du sentier apparait le lieu de campement.
    Encore un peu d'efforts et nous serons sur place.

    En fait, c'est l'espace utilisé pour les cultures des villageois qui accueillera nos tentes.
    Un astucieux système d'irrigation nous permettra de disposer de l'eau nécessaire à la cuisine, la toilette et les gourdes.
    Les pastilles de "micropur" garantiront la potabilité.

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  • La caravane est arrivée avant les marcheurs.
    La tente cuisine est installée la première, Andhus est déjà à ses casseroles.
    Les chevaux libérés de leur fardeau broutent les quelques pousses racornies du campement.
    Les horse men dressent leur "abri" (toile de parachute).
    Gambo, les Kitchen boys et les premiers marcheurs montent les tentes.

    La montagne est parée de ses plus belles couleurs (émeraude et violine rivalisent de beauté) 

    Tout se prépare pour un repos compensateur bien nécessaire.


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