• Les jeunes filles hésitent quelques fois à se laisser prendre en photo par les hommes.


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  • Femme Ladakhie des environs de Markha

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  • Leh, le palais Royal. Vestiges d'une royautée aujourd'hui sans pouvoir.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Cette région himalayenne, peuplée à l'origine par les Dardes, peuple dont parle Hérodote dans ses récits, entre dans l'histoire avec l'empire des Kushanes qui, entre le I et le IIIe siècle, domina une grande partie de l'Inde, le Pakistan, l'Afghanistan et certaines zones d'Asie Centrale.
    Leur tolérance favorisa l'épanouissement du bouddhisme, longtemps avant la conquête tibétaine.

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    En 721, le Ladakh entre sous la domination de l'empire tibétain et fait du bouddhisme sa religion officielle.
    A la suite de l'effondrement de l'empire tibétain, un descendant de la famille régnante créa dans la première moitié du Xe siècle un royaume dans cette région, partagé à sa mort entre ses trois fils.
    Le Ladakh fut attribué à l'aîné, Palgyigong, dont la dynastie régna jusqu'au milieu du XIXe, malgré la conquête d'une partie du royaume début XVIIe par l'empereur Shah Jahan, le créateur du Taj Mahal, qui ne se retira qu'en échange d'une promesse de tribut.

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    Au XVIIIe, les intrigues de cour, la tyrannie de certains souverains, les dépenses excessives affaiblirent peu à peu le royaume.
    En 1842, les armées du raja Gulab Singh de Jammu entrent à Leh.
    Le roi est destitué et le royaume est alors administré comme une province d'un état indien.
    Après la promotion de Gulab Singh comme maharaja du Cachemire, en 1846, l'histoire du Ladakh se confondit avec celle de cet état princier auquel il fut incorporé et dont il constitue la région la plus vaste et la moins peuplée.

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    En 1947, année de l'indépendance de l'Inde, le Ladakh devant faire face à des conflits de frontière l'opposant à l'ouest au Pakistan et à l'est à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName>, la région fut fermée aux voyageurs par les autorités indiennes, pour ne rouvrir qu'en 1974...


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  • Le survol de la chaine himalayenne avant d'arriver à Leh confère une ambiance un peu surréaliste. On comprend mieux l'isolement géographique de la contrée. 

    La position géographique de la région en fait un endroit hautement stratégique.

    Les Chinois, sur la lancée de leur inqualifiable annexion du Tibet, occupent le haut plateau de l'Aksaï Chin depuis 1959.
    Les Pakistanais ne se sont pas gênés pour s'emparer d'une autre partie et gèrent depuis 1949 le Baltistan, situé au nord-Ouest...
    Ce qui amène l'armée indienne à maintenir près de 150 000 soldats sur le territoire.
    Après des périodes marquées par un conflit ouvert entre l'Inde et <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Chine">la Chine</st1:PersonName>, d'une part, et des tensions entre l'Inde et le Pakistan, d'autre part, la situation s'est heureusement calmée, le dialogue et le ballet des diplomates remplaçant les obus et les incursions des hélicoptères de combat.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Cet isolement stratégique n'a d'égal que son isolement géographique.
    Les routes venant du Cachemire et de l'Himachal Pradesh ne sont praticables que de juin à mi octobre.
    C'est la route la plus haute du monde : elle culmine à <st1:metricconverter ProductID="5ᅠ429 m">5 429 m</st1:metricconverter> au col de Tangla.
    A cet endroit, un panneau précise : « Ici, on peut parler à Dieu ». Mais que lui dire ?

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    La première liaison aérienne remonte à 1979 et a été rendue possible par l'armée, qui met à disposition son aéroport pour deux vols « civils » quotidiens.
    C'est l'un des vols les plus spectaculaires au monde : l'avion vole à <st1:metricconverter ProductID="9ᅠ000 m">9 000 m</st1:metricconverter> et offre pendant 30 à 40 minutes des vues extraordinaires sur une multitude de sommets de plus de 6 000 enneigés... Ca c'est de la montagne, Ginette !

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    Le Ladakh oblige à un effort pour s'y rendre, mais c'est un effort mérité : c'est un lieu hors du commun, parsemé d'étranges monastères perchés sur des pics vertigineux, de vieux palais accrochés aux parois des rochers.
    Les paysages déchiquetés sont piquetés de tâches de verdure étincelante et surtout ses habitants, les ladakhis, sont des gens particulièrement attachants, hospitaliers et fiers...


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  • Les visages sont marqués par l'intensité des rayonnements solaires (enfant du village de Markha à 3850 mètres d'altitude)

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Coincé entre l'Himalaya au sud et la chaîne du Karakoram au nord, le Ladakh connaît deux saisons :
    l'été, de mai à novembre, avec un climat très sec et rude (les montagnes arrêtent les nuages de mousson), avec une réverbération du soleil intense. Les températures varient de 25° à midi à -5° la nuit.
    L'hiver, les températures descendent jusqu'à – 30 °.

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    Attendez-vous à des changements brusques et considérables de température et à un soleil extrêmement mordant : Leh est à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="3ᅠ505 m">3 505 m</st1:metricconverter> d'altitude et il suffit qu'un nuage masque un instant le soleil pour passer du tee-shirt à la polaire.
    Chapeau et écran total sont indispensables pour les occidentaux, sinon nez et oreilles pèleront en moins de deux jours...


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  • Novices du monastère de Shey

     

    Du plus humble au plus riche, les monastères remplissent depuis l'origine une fonction de d'éducation, de transmission du savoir.
    Ils ont été l'un des seuls moyens de promotion sociale dans une société fortement stratifiée et immobile.

    Dès son arrivée, le novice est confié à un précepteur chargé de son éducation religieuse et à un autre moine pour les affaires quotidiennes. La durée des études est de l'ordre de 12 à 13 ans au terme desquels l'aspirant peut se présenter aux examens du Guéshé, premier grade de la hiérarchie.
    Les élèves doivent mémoriser des milliers de pages de texte, étudier les traités d'éthique et les systèmes philosophiques...

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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  • Les chortens, réservés aux lamas de haut rang

     

    L'enterrement céleste<?xml:namespace prefix = o />

    C'est assurément l'une des pratiques du bouddhisme lamaïste les plus surprenantes.
    - Après le décès, le corps est dépecé et les os sont broyés. Les restes sont donnés aux vautours... Ceux qui trouveraient cette pratique barbare apprendront que pour les bouddhistes lamaïstes, l'enterrement est la méthode la plus vile parmi les cinq méthodes qu'ils recensent :

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    - Installation du corps momifié dans un chorten (monument funéraire plus ou moins important, en forme de cloche pointue) : réservé aux lamas de haut rang

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    - Incinération et remise des cendres dans un petit chorten, privilège des lamas et de quelques nobles.

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    - Abandon du corps dans un lac ou une rivière pour les très jeunes enfants ou les personnes n'ayant pas les moyens d'offrir aux leurs un enterrement céleste.

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    - Et enfin l'enterrement terrestre, réservé aux bandits, escrocs, assassins...

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    Bon, on en parle pour infos : en pratique, on n'assiste jamais à un enterrement céleste.
    Le gouvernement, sans l'interdire, ne l'encourage pas. Ce qui correspond également à l'aspiration de la famille du défunt.
    Toutefois, il arrive que des familles invitent les voyageurs, notamment dans les secteurs isolés. Mais c'est vraiment rarissime... Et difficile semble t'il à supporter pour nos esprits occidentaux...
    Même si la cérémonie n'est pas triste (le défunt va se réincarner !) et occasionne, tous comme nos pompes funèbres, un vrai business : les premiers prix démarrent à 3 000 roupies (environ 500 euro) mais les plus fortunés dépenseront jusqu'à 10 fois plus (dans un pays où les revenus sont 10 ou 20 fois inférieurs aux nôtres pour une très large part de la population...)


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  • Assiette typique des repas servis à l'hôtel durant le séjour d'acclimatation à Leh . Riz blanc, lentilles avec haricots rouge, petites courgettes, épinards et fromage, oeufs durs frits... le tout plus ou moins épicé est accompagné de la galette locale. 

    La nourriture est tibétaine à la base, un peu indienne aussi.
    Peu de merveilles, mais tout de même quelques plats à signaler : les momos tout d'abord, sorte de gros raviolis blancs aux légumes ou à la viande, cuits à la vapeur ou frits. Ca, c'est très bon.
    Les pizzas ladakhies sont également très bonnes : une couche de pâte, une couche de viande et d'oignons, une couche de pâte et par-dessus, tomate et fromage...
    Les plats indiens sont riches en épices, mais en épices douces : ce n'est jamais fort.
    Beaucoup de restos à Leh servent une bonne cuisine chinoise.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    En trek, nourriture copieuse le soir, un peu plus simple et frugale le midi...
    Peu de viande, beaucoup de légumes, des pâtes, du riz, des fruits...

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    Pour faire descendre tout ça, de la bière locale. Légère, ambrée et souriante, servie en bouteilles de 65 cl : il faut éviter la déshydratation ! Pas facile d'en trouver dans les restaurants. La plus part ne servent pas d'alcool. 

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    Le thé tibétain est une expérience. Un mélange de thé, de beurre et de sel.
    Si le beurre est souvent rance, ce n'est pas dû à la recette, mais au mode de conservation : quelques semaines dans une outre en peau de chèvre.
    Si on a la chance de rencontrer des nomades tibétains, on sera peut-être invités sous leur tente et le thé est systématiquement offert.
    Il est interdit, sauf à blesser profondément les hôtes, de refuser de partager ce thé. Et on se doit de boire au moins trois tasses avant de pouvoir refuser sans les offenser. Mais on n'est pas obligé de boire toute la tasse : il suffit de tremper ses lèvres, ça compte pour une fois...


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  • Ce sont des murs de pierres votives, gravées de l'inscription « Om mane padme om » qui est la prière murmurée à longueur de journée par tout le monde.

    Celà signifie « Salut ô joyau dans la fleur de lotus ».
    Attention, ne pas subtiliser une de ces pierres comme souvenir : ce serait sacrilège et très mal vu.
    Quand on rencontre un mur de mani, il faut toujours le contourner dans le sens des aiguilles d'une montre (cf « Tintin au Tibet »).
    On réduit ainsi le temps qui nous sépare du nirvana après les diverses réincarnations.


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  • Shey et son Bouddha de 12 mètres.
     
    Il y en a dans les plus petits villages.
    Beaucoup s'accrochent dans la montagne dans des positions invraisemblables.
    Certains sont là depuis trois ou quatre siècles.
    Souvent magnifiques, dans des endroits qui ne le sont pas moins. 
    Une douzaine d'entre eux méritent vraiment le détour ou le déplacement. 
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Lamayuru : XIe siècle, site superbe.
    Fresques très anciennes représentant la vie de Bouddha, grande collection de manuscrits sacrés.
    Un point de vue époustouflant depuis le temple situé au-dessus du monastère, mais grimpette sévère. 

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    Alchi : au beau milieu d'un paysage lunaire, de roches et de sable, apparaît l'oasis d'Alchi avec ses champs verdoyants.
    Dans cinq temples, le monastère présente des bois sculptés polychrome et des fresques murales superbes.
    Il y a aussi une façade de bois sculpté qui date du IXe siècle.
    C'est le temple le plus ancien du Ladakh.

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    Stock : pas un monastère, mais un palais construit par le dernier roi du Ladakh en 1820.
    Le palais est d'ailleurs toujours habité par la famille royale, même si elle n'a plus aucun rôle ni pouvoir depuis la fin du XIXe.
    Petit musée intéressant et plein d'objets de la cour royale.

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    Shey : un vieux monastère plein de charme, une énorme statue de Bouddha (<?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="12 m">12 m</st1:metricconverter> de haut) couverte d'or, une lampe à huile qui brûle devant entièrement décorée de pierres précieuses.
    Devant le monastère, en contrebas, des dizaines de chortens de toutes tailles...

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    Thiksé : construit au XVe au sommet d'une colline. Surnommé « le petit Potala ».
    Spectaculaire, photogénique à l'extérieur, bien sombre, parfum d'encens et odeur de lampes à beurre à l'intérieur.
    Des fresques fantastiques (notamment une qui représente la « roue de la vie », symbolisant les défauts de l'être humain qui sont la haine, le désir et l'ignorance, avec l'enfer en bas et le paradis en haut), des dizaines de petits bouddhas, des vieux casiers tout de guingois qui abritent des centaines de livres sacrés...

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    Hémis : Coincé dans une gorge, il s'articule autour d'une vaste cour sur laquelle donnent de jolies vérandas de bois sculpté. Ne pas manquer les cuisines !

     

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  • Il y en a de toutes tailles, selon le rang du lama qu'il abrite.
    Il faut les contourner aussi dans le sens des aiguilles d'une montre.


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  • Femme Ladakhie en tenue traditionnelle, avec son moulin à prières. (Monastère d'Alchi)

    La majorité des Ladakhis sont bouddhistes lamaïstes et appartiennent à plusieurs écoles. La vieille distinction entre « bonnets jaunes » et « bonnets rouges » ne correspond pas à grand-chose et mieux vaut l'oublier. En fait, il y a eu au Ladakh une école ancienne (Nyingmapa) qui date de la conquête tibétaine du VIIIe siècle et des écoles plus récentes qui ont vu le jour lors de la seconde diffusion du bouddhisme au Tibet, aux XIe et XIIe siècles.

    On rencontre aussi régulièrement les "instruments" mis au point par les bouddhistes lamaïstes pour les aider à prier : les drapeaux à prières qui, par le mouvement du vent, débitent les prières qui sont imprimées.
    Le soleil et la pluie les délavent progressivement, emportant au ciel les pensées positives des prières, et les bouddhistes croient que lorsque le ciel sera plein de ces bonnes pensées, la paix et l'harmonie règneront sur terre.
    Les « moulins à prières », du plus petit au plus gros, qui produisent autant de « Om mane padme om » qu'ils font de tours...

     


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  •  

    Cet itinéraire entre Ladakh et Zanskar offre une extrême variété de paysages, du col déchiqueté de Kongmaru La (5004 m) aux plaines verdoyantes de la Markha avec, en toile de fond, la chaîne du Karakoram.
    Le chemin traverse de nombreux villages, avec à chaque fois un contact chaleureux avec les paysans Ladakhis dans la simplicité de leur vie quotidienne.
    Lors du passage à Markha,  nous visiterons son monastère, célèbre pour ses peintures.


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  • Attente à l'aéroport national. Le groupe occupe toute une partie du hall ! Moment privilégié pour s'offrir des intermèdes musicaux d'anthologie ("Hôtel California" en live, par exemple)

    Voyage aller
     
    Jour 1 :
    Voyage vers Paris
    Jour 2 : Voyage
    de Paris à Dehli via Zuerich. Accueil à l'aéroport en fin de soirée (arrivée 23 h 30 heure locale) et transfert à l'aéroport national. 


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  • Vue sur LEH, capitale du Ladakh, le palais Royal et les monastères surplombant la ville.

    Acclimatation

    Jour 4 : Delhi - Leh (3500 m), en avion. Départ très tôt le matin, arrivée à Leh vers 10 h 30.
    Première découverte de la capitale du Ladakh.
    Jour 5 et 6 : Leh et le Ladakh. Visite des monastères de Spitok, Lamayuru, Alchi... en véhicule 4X4

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